Nous voilà en pleine période automnale, beaucoup de migrateur ont fait leur retour en Camargue, principalement des canards et les Grues cendrées....
La lumière est également beaucoup plus douce qu'en été. Cette saison nous offre des couleurs orangées sublimes faisant ressortir de beaux paysages sur les marais.
L'abscence de vent m'a permit d'obtenir de beaux effets miroir sur certaines photos. (Matériel utilisé : Nikon D850 plus 500mm f/4 AFS VR)

L'identification du Vanneau huppé adulte est particulièrement aisée. Il se distingue par des parties supérieures vert sombre et le dessous blanc, et surtout sa tête noire et blanche porteuse d'une longue huppe noire dressée bien visible à l'arrière de la calotte.
Chez le Vanneau huppé, on observe un fort contraste entre la période de reproduction pendant laquelle les couples sont territoriaux et nichent isolément ou en petites colonies, et la période inter-nuptiale pendant laquelle ils font preuve d'un fort grégarisme.

Le Héron cendré est présent en Camargue toute l'année. Le Héron cendré est un oiseau grégaire en toutes période. En dehors de la saison de reproduction les hérons cendrés se rassemblent pour la nuit en dortoirs dans des endroits qui les protègent des prédateurs.
Par contre on les rencontre souvent en solitaire, lorsqu'ils sont en pêche ils sont alors territoriaux et défendent vivement leurs zones de pêche contre les intrus. Le Héron cendré fréquente toutes les eaux douces ou saumâtres pourvu qu'elles soient poissonneuses.

Environ 120 000 à 180 000 canards viennent passer l’hiver sur les marais et étangs de Camargue (essentiellement Sarcelles d’hiver, Colverts, Pilets et Souchets mais aussi Milouins et Morillons).

Le Grèbe castagneux est le plus petit et le plus trapu des grèbes, d'où son nom qui le compare à la taille ou la couleur d'une châtaigne. En Camargue il est plutôt sédentaire. Il possède des orteils lobés et ses pattes, sont situées très en arrière du corps, ce qui lui confère de bonnes qualités de nageur et de plongeur, mais handicape ses mouvements au sol. En tout temps, il passe beaucoup de temps sur l'eau, il est plus adapté à la nage qu’au vol ou plutôt qu'au décollage puisqu'il doit courir sur l'eau 15 à 30 m en battant des ailes pour prendre son essor, raison pour laquelle on et on le voit très rarement en vol.
Le Grèbe castagneux a une apparence replète due à son derrière arrondi, caractéristique renforcée par l’habitude qu’a ce grèbe d’ébouriffer les plumes de son croupion. Son aspect en « boule de duvet » donne souvent l’impression qu’il flotte comme un bouchon.
Le Grèbe castagneux est un oiseau très farouche, qui plonge à la moindre alerte et ne se laisse pas facilement observer.

La Camargue est devenue un site d’hivernage d’importance croissante pour les Grues cendrées. Concentrées au début principalement sur la Camargue gardoise, l’occupation hivernale concerne à présent l’ensemble du delta, débordant parfois le Rhône à l’est jusqu’aux confins de la plaine de la Crau. Celles-ci arrivent en Camargue dès le mois de Novembre et repartent vers leur site de nidification vers mi-février à début mars.
Les Grues cendrées trouvent dans les zones de culture (essentiellement le riz en Camargue) les graines liés à leur régime alimentaire hivernal.

C’est au lever du jour que le spectacle est le plus grandiose. Des centaines de grues sillonnent le ciel pour se rendre des dortoirs aux zones de nourissage, en offrant un remarquable spectacle tant visuel qu'auditif.

Le Sanglier est très présent en Camargue, les milieux humides ne sont pas un frein à ses déplacements. Celui-ci fréquente tous les types de milieux en Camargue. Malgré une pression de chasse importante le sanglier poursuit son expansion en Camargue, et fait partie des espèces invasives au même titre que le Ragondin.

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